Nouveaux journaux numérisés à Heidelberg


Le site de l’université de Heidelberg s’est encore enrichi avec la numérisation de nouveaux titres de la presse française.
La Lune (1865-1868)
La revue comique (1871)
Le Fifre (1889)

L’Éclipse (1873-1877)
Le Grelot (1873-1882; 1894-1897; 1884-1891 et 1898-1899 en cours

Journaux satiriques et caricatures de la guerre franco-prussienne (1870-1871) et de la Commune de Paris.

Avec le legs d’ouvrages de Nikolaus Trübner, actif libraire international à Londres, la BU de Heidelberg fit l’acquisition en 1885 d’une collection de caricatures et de journaux satiriques français. Il s’agit de journaux parisiens des plus rares, parmi lesquels L’Éclipse, Le Grelot, Le Sifflet, La Scie et Le Fils du Père Duchêne. De célèbres caricaturistes et dessinateurs tels qu’André Gill, Albert Humbert, Faustin Betbeder et Henri Demare font partie des illustrateurs de ces feuilles.

Le legs Trübner comprend aussi neuf albums grand-format où sont rassemblées près de 2000 caricatures publiées sous forme de tracts. Les deux premiers volumes sont consacrés à la déclaration de guerre, au début du conflit et au siège de Paris; le troisième tome se concentre sur l’occupation allemande, le quatrième sur la Commune; les cinquième et sixième volumes rassemblent des caricatures allemandes et anglaises ; les septième, huitième et neuvième tomes regroupent des caricatures extraites de journaux satiriques (signalons que le dernier volume, qui contient une série de caricatures pornographiques, avait une serrure). Les lithographies sont complétées par des commentaires humoristiques voire sarcastiques contemporains de ces évènements.

La Collection de Caricatures et de Charges pour servir à l’histoire de la guerre et de la Révolution de 1870-1871 a été réalisée en trois exemplaires, vendus en 1872 par un libraire londonien : l’un se trouve à la BU de Heidelberg, un autre au British Museum à Londres, et le dernier est possédé par une personne privée. Bien qu’ils aient fait l’objet d’un fort triage, ces documents sont devenus en peu de temps des pièces de collection extrêmement prisées. Malgré l’acidité du papier qui menace de la détériorer, la liasse détenue à Heidelberg est en bon état de conservation.

(extrait du site http://www.ub.uni-heidelberg.de)