Etienne Carjat à Saint-Etienne


« Etienne Carjat caricature les Stéphanois du Second Empire », exposition au Musée du Vieux Saint-Etienne (Saint-Etienne, France) jusqu’au 31 juillet 2010. Présentation de 17 fusains originaux d’Etienne Carjat (1828-1906) conservés au Musée des Amis du Vieux Saint-Etienne.

Hôtel Jullien-Chomat de Villeneuve
13 bis rue Gambetta, 42000 Saint-Etienne, Tél. 04.77.25.74.32
Ouvert du mardi au samedi de 14 h.30 à 18 .h (sauf jours fériés)
Le tarif d’entrée à l’exposition est compris avec celui du musée (tarif normal : 2,50 euros,
tarif réduit 1,50 euros).

Etienne CARJAT (Fareins, 1828 – Paris, 1906), caricaturiste et photographe de renom, fonde avec Amédée Rolland et Charles Bataille « Le Diogène » en 1856, journal satirique illustré d’une caricature. Il y publie de nombreux portraits-charges de célébrités. Comme journaliste il collabore à la « Gazette de Paris » et au « Figaro », et publie pendant dix-huit mois à partir de 1861 « le Boulevard ». Il s’attache la collaboration d’écrivains célèbres : Victor Hugo, Baudelaire, Jules Vallès, Jules Verne, …
Certains en font le père du fameux portrait-charge « grosse tête sur un petit corps », principe repris ensuite par Gill et bien d’autres caricaturistes. Carjat est également fameux pour ses photographies dès 1860, tout aussi réputé que Nadar. Très lié au monde de la Culture, il devient le photographe officiel de Courbet, Gambetta, Victor Hugo, …
Etienne Carjat vint à Saint-Etienne en 1855, où pendant six mois il réalise de très nombreux portraits-charges de la bourgeoisie locale. Loin des clichés, Carjat dépeint la bourgeoisie d’affaires stéphanoise du Second Empire en réalisant plus de cinquante portraits-charges de ces Stéphanois en 1856 et 1863. L’exposition présente non seulement 17 fusains originaux, issus des collections des Amis du Vieux Saint-Etienne, mais aussi plus de trente reproductions photographiques réalisées à l’époque par Chéri-Rousseau, photographe stéphanois et ami de Carjat. Un autre artiste parisien, Louis-Amable Crapelet (1822-1867), peu de temps auparavant a réalisé des aquarelles du paysage urbain stéphanois qui donnent à cette exposition une touche de couleur qui replacent les personnages dans leur décor.