Mark Bryant, Napoléon en caricatures, Hugo et Cie, 160 p., 2010, 25,00 €.
Indications de l’éditeur :
Napoléon Bonaparte, le jeune officier d’artillerie de la Révolution, devint l’empereur de quasiment toute l’Europe de l’Ouest et l’homme le plus caricaturé de son époque. Des batailles d’Aboukir, de Trafalgar, d’Austerlitz, de Iéna à l’invasion de la Russie, à l’exil sur Elbe ou à sa défaite de Waterloo en 1815, les actions de Napoléon et de ses opposants furent le sujet principal de la satire et des plus grands caricaturistes pendant vingt ans. On peut même dire que la caricature politique commence avec lui. Anglais, russe ou bien prussien, le dessinateur n’est pas tendre. Petit, malingre ou bien replet, cruel, rapace et lâche, Napoléon est tout et son contraire. Il fut représenté sous toutes les formes, singe, serpent, dragon, crocodile, mais les autres protagonistes ne furent pas épargnés non plus : le nez de Wellington, la moustache de Blücher, le manchot Nelson, la folie du tsar de Russie… Découpé chronologiquement par grandes périodes, chaque chapitre est introduit par un rappel des faits historiques. L’auteur nous éclaire longuement sur le contexte, les raisons et les objectifs de la caricature, et signale toujours le média, l’auteur et la date de l’œuvre.