Représentations des génocides et massacres

 Violence, réconciliation et pardon; représentations des génocides et massacres

Colloque organisé par l’EA 4249 HCTI (Université de Bretagne Occidentale)
Appel à communication: date limite 1.02.2017
Cet appel peut intéresser les amateurs de satire visuelle

COLLOQUE  International, HCTI

« Violence, réconciliation et pardon ; représentations des génocides et massacres »
Brest, les 27 et  28 mars 2017
Appel à communications

Au cœur des débats d’actualité, le thème de la violence de masse et de ses représentations médiatiques ainsi que les problèmes concernant la possibilité ou l’impossibilité des peuples à trouver l’apaisement au moyen de la réconciliation, voire du pardon, constituent un des enjeux majeurs actuels de notre société en prise aux actes de violence. 

Exploitées par de multiples manifestations médiatiques, souvent à travers des informations orientées ou des discours de propagande, les questions concernant les massacres et les génocides trouvent cependant d’autres moyens d’expressions. C’est à travers les manifestations artistiques produites par l’imagination mais profondément ancrées dans le réel que les artistes plastiques, romanciers, poètes essayent à leur tour de dire et représenter autrement l’indicible.

Pour faire suite au projet initié en 2016  consacré  aux journées d’études sur les «Représentations de la souffrance et du deuil collectif suite aux violences de masse », nous nous proposons d’approfondir les réflexions sur les différents modes de représentations des massacres et des génocides et de nous interroger, à partir de perspectives et disciplines diverses, sur les formes que revêtent les concepts de violence, réconciliation et pardon. Ces  nouvelles journées seront destinées à l’analyse de témoignages, textes journalistiques et littéraires, créations artistiques issues des attentats, guerres civiles et conflits entre les nations mais aussi de confrontations ethniques telles que les génocides rwandais ou les massacres perpétrés au Guatemala. Les actions violentes proférées par des groupes terroristes (FARC, Montoneros, terrorisme islamiste) ou encore celles occasionnées par le « terrorisme d’État » (dictatures militaires argentine, chilienne, entre autres) seront également abordées.

A partir de l’étude de ces corpus nous essaierons de répondre aux questions suivantes : Comment les victimes survivantes des violences de masse expriment-elles l’indicible ? De quelle manière les différentes productions culturelles montrent-elles la violence ? Comment se construisent les discours médiatiques (journalistiques, télévisuels, publicitaires) et artistiques (fictions littéraires, œuvres cinématographiques, picturales, etc.) autour de ces problématiques. Nous nous interrogerons également sur la dimension symbolique des  différentes représentations concernant les violences de masse (mémoriaux, monuments funéraires, etc.) afin de démonter les mécanismes et stratégies, langagières, iconographiques, multimodales, contribuant à l’élaboration de signification.        

Les propositions, en français  ou en espagnol, sont à envoyer à Jaqueline Balint-Zanchetta (jaqueline.balint@univ-brest.fr ou jcbu64@gmail.com) avant le 1er février 2017 (titre provisoire, résumé (10-12 lignes) CV  (5-7 lignes).